Comment répondre aux témoins de Jéhovah.
Trente questions aux témoins de Jéhovah
1) Dans sa brochure « Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais », p.76, éditée en1920, votre société a annoncé que « 1925 verrait le retour à la condition humaine parfaite d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ».
Considérez-vous que votre Société se soit rendue coupable d’une fausse prophétie ? Quelle conclusion en tirez-vous ?
2) De même pour 1914 : dans son livre l’Aurore du Millénium (p.73 et 74), Russel avait annoncé qu’avant cette date le grand temps de détresse aurait atteint son apogée, que 1914 serait la date limite des gouvernements humains, que le royaume de Dieu serait installé dans toute sa puissance sur Terre. N’est-ce pas le contraire qui est arrivé ?
Quel esprit selon vous a inspiré ce prophète ? (St Jean 4, 1-5).
3) Parlant de cette « erreur », votre livre Les Témoins de Jéhovah dans les desseins divins (p19), au lieu de l’imputer à son seul auteur Russel, déclare : « On s’attendait à voir les saints en vie être enlevés… ; certains ont été déçus…, leur faute reposait sur le fait… »
Que pensez-vous de cette façon de réécrire l’histoire de la part du fondateur de votre société ?
4) A propos de « Beth Sarim », la maison que votre Société a fait construire en Californie, en 1929, pour accueillir les princes(*) ressuscités, votre livre Salut (p272) déclare que, lorsque les princes l’habiteront, les moqueurs seront confondus. Depuis cette maison a été revendue, aucun « prince » n’est venu l’habiter.
Qui est finalement confondu ?quel esprit inspiré les constructeurs, sinon un esprit d’erreur ?
(*) Les « princes » en l’occurrence sont les patriarches Abraham, Isaac et Jacob dont Rutherford avait annoncé le retour imminent sur terre en 1925.
5) Dans votre livre Enfants, paru en français en 1941, votre Société conseillait aux jeunes gens de différer leur mariage jusqu’à ce qu’ils soient dans le monde nouveau qui, selon elle, était toute proche. Depuis, dans vos livres plus récents, votre Société affirme qu’il n’y aura pas de mariages dans le monde nouveau.
Plus de 48 ans plus tard, que doivent maintenant faire les jeunes gens auxquels votre Société a donné ce conseil ? Faut-il faire confiance à de tels conseils, donc à ceux qui les donnent ?
6) En relation avec ce qui précède, que pensez-vous du conseil donné en Deutéronome 18,22 ? « Si un prophète a parlé au nom de yahvé et que sa parole reste sans effet et ne s’accomplit pas, alors yahvé n’a pas dit cette parole là. Le prophète a parlé avec présomption tu n’as pas à le craindre.
7) Dans un discours fait à l’Arène des Sports de Los Angeles le 10 février 1975, votre actuel président W.F Franz disait aux jeunes qu’il ne restait plus assez de temps pour apprendre un bon métier.
L’histoire montre que pendant plus d’un siècle, votre Société s’est lourdement trompée sur ses prévisions, s’est imprudemment avancée sur les dates et a inutilement empêché des jeunes de construire un avenir normal.
Que penser d’un tel conducteur : qu’il est un esclave « fidèle et prudent »*ou que c’est un « aveugle qui veut guider les aveugles » 5CF ; Mt15, 14)?
*Les témoins de Jéhovah prétendent que la Société Tour de Garde est la réalisation prophétique du serviteur fidèle et prudent de la parabole Matthieu 24, 45-54.
8) Au regard de ce qui précède, quelle confiance peut-on faire à cette Société, quand elle parle de l’avenir ? Si elle s’est trompée si gravement en prétendant s’appuyer sur la Bible, quelle garantie avez-vous qu’elle ne se trompe pas sur le reste qu’elle prétend également tirer de la Bible ?
9) Dans le périodique L’âge d’or du 24 avril 1935, page 465, votre Société a enseigné que les vaccinations étaient anti-biblique, puis le 15 avril 1952, elle les a de nouveau admises.
Que pensez-vous du risque mortel et inutile qu’elle a fait courir pendant dix sept années à ceux qui lui faisaient confiance ?
10) Vous enseignez que 144 000 personnes seulement sont nées de nouveau, ce sont les frères du Christ et ont l’espérance céleste, ceci à partir de deux textes d’un livre où presque tout a un caractère symbolique (Apocalypse ou Révélation).
Comment expliquez-vous que cet enseignement si important, s’il correspondait à la réalité, n’apparaisse dans aucune des paroles du Christ et dans aucun livres de la Bible ?
11) Vous prenez le chiffre de 144 000 dans Apocalypse, chapitre 7, verset 4, au sens littéral. Mais lorsqu’il est précisé dans les versets suivants que ces 144 000 viennent de toutes les tribus des fils d’Israël et que les tribus sont énumérées, et que l’on dit que ces fils d’Israël seront 12 000 de chacune des tribus, vous dites que ceci doit être pris dans un sens symbolique.
Pensez-vous qu’il s’agisse là d’une méthode sérieuse de lecture de la Bible, interprétant dans le même passage le texte, d’abords de façon littérale et ensuite de façon symbolique ?
12) Vous dîtes que seules 144 000 personnes ont l’espérance céleste. Selon vos affirmations, ce groupe se compose de tous les chrétiens véritables ayant vécu jusqu’en 1931. Voulez-vous dire que jusqu’à cette date, il n’y a eu que 144 000 chrétiens véritables ?
Savez-vous que des estimations dignes de foi chiffrent déjà à plusieurs centaines de mille le nombre de chrétiens à la fin du premier siècle ?
Vous dîtes aussi que 1931 marque la fin de « l’appel général des chrétiens » constituant les 144 000 élus. Vous voulez dire par là que le chiffre de 144 000 élus était près d’être atteint et qu’il ne pouvait plus s’en trouver d’autres par la suite, sauf rares exceptions.
Or, selon vos propres statistiques, le nombre des Etudiants de la Bible (ancien nom des Témoins de Jéhovah) étaient déjà 90 434 en 1945. Ceux-ci pensaient tous faire partie des 144 000.
Sur cette base, à combien estimez-vous finalement le nombre de chrétiens véritables ayant vécu avant la création de votre Société, en 1879 ? Selon votre logique, il ne pourrait pas dépasser les 40 000. Même les centaines de milliers de martyrs ne comptent donc pour rien !
13) Vous dites qu’à la fin de ce système de choses, la grande foule survivra sur la terre.
Pourtant, où se trouve-t-elle d’après Apocalypse7, 9-17 ? Où, en réalité, se trouvent le Temple et le Trône de Dieu ? Sur terre ou au ciel ?
14) Dans Matthieu 28,19, il est écrit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ».
Selon l’enseignement de votre Société, le Père est Dieu, le Fils serait une créature et le Saint Esprit une force agissante.
Est-ce que cela vous paraît normal que le baptême mette sur pied d’égalité Dieu, une créature et une force ?
L’expression « au nom de » fait référence à une personne, comment peut-on baptiser au nom d’une « force agissante » ?
15) Dans Jean 20,28, Thomas, après avoir constaté la résurrection de Jésus en ayant touché le corps de celui-ci, s’écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu » et Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ».
Comment expliquez-vous ce passage ?
16) Lisez de même Jean 14,7-10, Philippe dit à Jésus : « Montre nous le Père ». Jésus répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, Philippe, et tu ne m’as pas connu. Celui qui m’a vu, a vu le Père ». Ceci est la traduction littérale du texte grec.
Comment un cœur pur et sans détour (comme vous dites les aimer) peut-il comprendre ce passage ?
17) Vous utilisez le nom de »Jéhovah » pour exprimer le tétragramme YHWH . Or il a été montré (et vous l’avez reconnu vous-même), de puis que vous l’avez adopté en 1931, que cette façon de prononcer le nom de Dieu est fausse, qu’elle provient, d’une part, de la réticence des religieux juifs qui ont cessé de le prononcer depuis des siècles, d’autre part, d’une lecture erronée des copistes, bien plus tard.
Vous qui aimez l’authenticité, pourquoi garder ce nom qui est fondé sur une erreur ?
Comment expliquez-vous que Dieu qui, selon vous, guide votre Société, l’ait ainsi laissée s’égarer sur le choix de ce nom dont le juste usage est pour vous capital ?
18) Vous dîtes, pour justifier l’usage du nom de Jéhovah, que dans la prière modèle du « Notre Père » Jésus dit : »Que ton nom soit sanctifié » (Matthieu6, 9-13). Vous dîtes que par là, Jésus nous demande de nommer Dieu par son nom Jéhovah.
S’il fallait comprendre ainsi la sanctification du nom de Dieu, comment expliquerez-vous que Jésus lui-même, en nous donnant cette prière modèle n’ait pas dit : « Jéhovah qui es aux cieux », mais tout simplement « Notre Père qui es aux cieux » ?
19) A propos de Romain 13, 1-7, vous avez dit successivement que les « autorités supérieures » étaient :
– Les gouvernements de ce monde (Etude des Ecritures, vol. 1 p.266, de Russel), explications données jusqu’en 1929 ;
– Jéhovah Le tout Puissant et son fils Jésus Christ (livre C’est ici la vie éternelle, p. 197), explication donnée de1929 à 1962.
– Les autorités politiques de ce monde (livre Babylone la Grande est tombée, p. 537), Explications donnée à partir de 1962.
Laquelle de ces « lumières est finalement la bonne ? Est-ce une lumière croissante ou un feu follet ? Quelle garantie avez-vous que la Société ne va pas de nouveau changer son explication ?
Même question pour Apocalypse 8, 11 qui a déjà changé trois fois de sens, l’étoile Absinthe a, selon votre Société, représenté d’abord Calvin (1913), Satan(1930), la chrétienté (1969).
20) Vous dîtes que Jésus est ressuscité en esprit, et non pas avec son vrai corps terrestre, « revêtu » du corps spirituel.
Comment comprenez-vous le passage de Jean 2, 19-21 où Jésus, comparant son corps terrestre au Temple ; dit qu’il le relèvera en trois jours ?
21) Dans Luc 24, 39-40, Jésus dit « Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi : touchez-moi et voyez ; un esprit n’a ni chair, ni os comme vous voyez que j’en ai ». En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Voir aussi Jean 20, 27 ou Thomas touche Jésus, met la main dans ses blessures.
Jésus était-il dans son vrai corps ou créait-il simplement une illusion pour faire croire ses disciples ? Pourrait-on admettre cela de la part de Celui qui incarne la Vérité ? Faut-il croire ici le texte biblique lui-même ou le raisonnement de votre Société ?
22) Vous citez souvent le deuxième commandement contenu dans Exode 20, 4-5. Vous en déduisez que toute représentation imagée est de l’idolâtrie.
Dans ce cas, comment expliquez-vous Exode 37, 7-9 où Moïse demande au nom de Dieu de sculpter deux chérubins sur le couvercle de l’Arche d’alliance, et Nombres 21, 8-9 où il s’agit d’un serpent d’airain ?
23) Vous prétendez qu’Abraham et les autres fidèles du passé avaient l’espérance de vivre éternellement sur la terre après leur résurrection.
Que pensez-vous alors des passages suivants :
Hébreux, chapître11 où, selon le verset 5, Hénoch ne vit pas la mort ;
- verset 9 – Abraham vint s’établir en terre promise comme en un pays étranger ;
- verset13 – Ils confessaient qu’ils étaient étranger et résidents temporaires sur la terre ;
- verset16 – Ils aspiraient à une cité céleste que Dieu leur a préparée (Ces passages sont à lire dans une traduction littérale).
24) Vous espérez voir un jour le Royaume de Dieu sur terre et vous annoncez sa venue. A son sujet, Jésus a dit dans Jean 3, 3 Que « si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » ».
Etes-vous nés de nouveau ? Non ? Etes-vous nés d’eau et d’Esprit (Verset 5) ? Non ? Alors comment pouvez-vous espérer voir le Royaume de Dieu ?
25) Lisez Jean 6, 53-58 attentivement et sans chercher de détours, comme les disciples qui se retirèrent et cessèrent d’accompagner Jésus (Verset 66).
Selon ce texte (Verset 55), la chair de Jésus est vraiment une nourriture et son sang vraiment un breuvage. Si on ne mange pas sa chair et si on ne boit pas son sang, on n’aura pas la vie éternelle (Versets 53 &54).
Les verbes grecs utilisés ici pour manger et boire ont un sens très fort et ne peuvent être compris dans un sens symbolique.
Mangez-vous aujourd’hui le corps du Christ et buvez-vous son sang, dans le pain dont il a dit qu’il est son corps et le vin dont il a dit qu’il est son sang ? Sinon, comment pouvez-vous espérer avoir la vie éternelle ?
26) Vous célébrez le repas du Seigneur une seules fois par an, pourquoi ? Alors qu’il ressort de 1 Corinthiens 10, 16 et Actes 2, 46 et 20, 7 que ce repas était célébré de façon beaucoup plus fréquente.
– Où dans la bible, trouvez-vous écrit que seules 144 000 personnes peuvent manger le pain et boire le vin, alors que Jésus dit notamment en Matthieu 26, 27 : « Buvez-en tous ? »
- Est-ce les douze apôtres seulement ?
- Les 144 000 ? Où cela est-il dit ?
- Où tous les disciples de Jésus ? N’est-ce pas ainsi que cela s’est pratiqué dès le début ? Lisez les Actes et les lettres de Saint Paul.
27) Relisez ; 1 Corinthiens 15, 35 à 55 et notamment les versets 53 et 54 ; 2 Corinthiens 5, 1-10 ; 1 Corinthiens3, 15-17.
Comment conciliez-vous ces enseignements de l’apôtre Paul avec votre propre enseignement sur la résurrection ?
28) Répondant aux Sadducéens sur la résurrection (Matthieu 22, 23-33), Jésus citant au verset 32 le passage Exode 3, 6 parlant de Dieu comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, en tire argument pour dire que Dieu est le Dieu des vivants ?
Comment expliquez-vous ce passage ?
29) Vous vous servez d’Actes 15, 20-29 pour prétendre que l’interdiction de consommer le sang d’animaux tués ou sacrifiés contenue dans le lévitique s’appliquerait aux chrétiens actuellement.
– Pourquoi, selon vous, cette interdiction est-elle si directement liée à la présence d’un synagogue dans les villes où elle doit s’appliquer ? (Verset 21) .
– Comment expliquez-vous que cette recommandation soit adressée aux seuls frères d’Antioche, de Syrie et de Cilicie (Verset 23) et non à tous les chrétiens ?
– Comment conciliez-vous votre compréhension de ce passage d’Actes 20 avec 1 Corinthiens 8, 1-13 ; 1 Corinthiens 10, 14-33(notamment Verset 25 à 27) ; Romains 14, 1-23 (notamment Versets 2, 3 – 20) ?
30) Vous faites le lien entre le sang et la vie et vous avez raison ; le sang était sacré, il devait être répandu sur le sol, car on enlevait la vie de l’animal qu’on sacrifiait.
Cependant :
- Dans une transfusion sanguine, enlève-t-on la vie de celui qui donne son sang ?
- Que pensez-vous de Jean 15, 13, où Jésus dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (à plus forte raison son sang) ?
- Ne trouvez-vous pas qu’il y a une similitude entre l’usage que vous faites de la loi de Dieu pour le sang et l’usage que les Pharisiens faisaient du Sabbat en interdisant à Jésus de guérir les malades ce jour-là ? Vous rendez-vous compte de la gravité de l’interprétation ?
- Comment expliquez-vous, en rapport avec cette loi que, comme on l’a cité précédemment, Jésus ait dit en Matthieu 26, 27 et dans d’autres passages : « ceci est mon sang, buvez-en tous » ?…